Fraudes : l'UMP joue au FBI

5 Décembre 2011
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Le 22 novembre, l’UMP a présenté son programme économique et social pour 2012, soit les grandes idées qu’elle espère voir reprendre dans le programme qui sera défendu par Nicolas Sarkozy. Une des pistes est la création d'un "FBI" de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales. "Nous engagerons une lutte déterminée contre la fraude et nous ne tolèrerons pas que certains se placent dans la position du passager clandestin. Nous ferons une transparence totale sur le versement des aides et leur contrôle", peut-on lire parmi les propositions retenues par le parti majoritaire pour le volet économique et social de son programme pour 2012. Si la création de la Délégation nationale à la lutte contre les fraudes (DNLF, en 2008), rattachée à Bercy, a marqué "un progrès majeur", "il faut aller encore plus loin", estime l'UMP, citée par l’AFP. Ce corps national d'inspecteurs, directement rattaché à la DNLF, agirait en lien avec les contrôleurs des différentes branches de la Sécurité sociale, les services fiscaux, les services de police. Ce "FBI" aurait compétence pour les affaires les plus lourdes. L'UMP, qui se présente comme "le parti des droits et des devoirs", préconise aussi la création d'un "fichier national des fraudeurs sociaux" afin de lutter contre la récidive et "d'aggraver progressivement" les sanctions. Par ailleurs, le parti présidentiel veut instaurer "une carte sociale sécurisée". Sur le modèle de la Carte Vitale, chaque citoyen deviendrait titulaire d'une carte sociale biométrique et d'un numéro unique d'enregistrement. Cette carte, destinée à limiter la fraude, permettrait à son titulaire de "percevoir des prestations et de les faire évoluer en cas de changement de situation".