Garder le secret sur son statut sérologique, c’est aussi une question de genre
L'étude ANRS PARCOURS 2012-2013 a interrogé des personnes migrantes originaires d’Afrique subsaharienne vivant avec le VIH et/ou une hépatite B en France. Il ressort que les femmes communiquent plus leur statut sérologique. Concernant le VIH, un quart d’entre elles garde le secret contrairement à 35 % des hommes. L’écart est plus important concernant l’hépatite B car les femmes gardent le secret dans 7 % des cas contre le quart des hommes. En termes d’impact de l’annonce, il est noté que les femmes sont plus nombreuses à s’éloigner de leurs proches après l’annonce. Ces données alimentent l’idée de logique liée au genre : d’un côté les hommes gardent plus le secret sur leur(s) infection(s), d’un autre côté les femmes supportent plus de conséquences négatives suite au partage de leur statut sérologique.
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