Gay Pride : Strasbourg, Zagreb, Nice en marches

Plusieurs milliers de personnes ont défilé (16 juin) dans les rues de Strasbourg à l'occasion de la 11ème Marche des Visibilités organisée par le collectif Festigays, pour revendiquer notamment l'égalité des droits pour les homosexuels. La "Marche des Visibilités" a parcouru le centre-ville de la capitale alsacienne, derrière une banderole de tête où figurait l'inscription : "2012, l'Egalité des droits n'attend plus". Près de 3 000 personnes ont participé au défilé selon la police, tandis que les organisateurs ont compté environ 10 000 participants, indique l’AFP.

Du côté de Zagreb (Croatie), ce sont 2 000 personnes qui ont marché le même jour pour réclamer davantage de droits pour la communauté homo de Croatie, toujours objet de discriminations dans ce pays très conservateur des Balkans. Le cortège a marché sous le mot d'ordre "égalité, dignité et visibilité pour les homosexuels et leurs familles", précise le correspondant de l’AFP. La marche était encadrée par un dispositif de 400 policiers. L’AFP rapporte qu’une semaine plus tôt, la Gay Pride de Split, la deuxième ville du pays, avait mobilisé 900 policiers soit le double des participants pour prévenir tout incident. En 2003, la Croatie a accordé aux couples du même sexe les mêmes droits qu'aux hétérosexuels vivant en union libre, dont une sorte de reconnaissance de la communauté de biens.

Le 16 juin, Nice s’est mis au rose pour une "Pink Parade" qui a réclamé l'égalité des droits. Il s’agissait de la neuvième "Pink Parade". Nice accueille l'une des plus importantes communautés LGBT, et des plus actives, après Paris. La manifestation a été militante et festive. Elle a permis de porter les principales revendications: "l'ouverture du mariage pour toutes et tous, la reconnaissance de [nos] familles, la fin des discriminations lors des demandes d'agrément pour l'adoption, la possibilité pour les homosexuels de donner leur sang sans être obligé de mentir" ou encore "la reconnaissance du droit d'asile pour les homosexuels et les transgenres persécutés dans leur pays".