Grippe A : La transparence fonctionne

13 Novembre 2009
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A peine démarrée, la campagne de vaccination contre la grippe A H1N1 pour le grand public est confrontée à son premier test de transparence. Le ministère a bien compris dans cette période (disons de méfiance pour faire simple) que tout dire était la meilleure stratégie. C'est donc logiquement qu'il a annoncé qu'un cas "probable" de syndrome Guillain-Barré, une maladie rare du système nerveux périphérique, avait été signalé (12 novembre) après vaccination. Dans un communiqué, le ministère indique qu'il "s'agit d'une forme modérée et uniquement sensitive, qui a évolué favorablement". Ce cas a été signalé dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance de la vaccination, précise le ministère. L’origine n’a pas été établie. Cela signifie qu'on ne sait pas si ce syndrome est, dans ce cas précis, lié à la vaccination. On sait seulement qu'il concerne une personne qui a été vaccinée donc le ministère le signale. Dans son communiqué, le ministère de la Santé indique que "chaque année en France, 1700 à 1800 cas de syndrome de Guillain-Barré donnent lieu à une hospitalisation, soit 5 par jour. Dans la plupart des cas, la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré est liée à un épisode infectieux, bactérien ou viral, dont la grippe." Le ministère fait valoir que "l'attribution d'un syndrome de Guillain-Barré à une vaccination nécessite une expertise approfondie", qui sera conduite par l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Roselyne Bachelot rappelle qu'elle s’est engagée à la transparence sur les effets secondaires de la vaccination contre la grippe A(H1N1)".