Homoparentalité : ça gronde encore à droite
Une vingtaine de députés de la majorité a estimé (15 décembre) que la récente décision du parquet de Bayonne de reconnaître une autorité parentale conjointe à un couple homo signifie "une régression des droits de l'enfant". Pour rappel, le 26 octobre 2011, la juge aux Affaires familiales de Bayonne avait accordé à une femme pacsée avec une autre l'autorité parentale conjointe sur les jumelles de cette dernière, sans circonstance particulière explicitée. Ce jugement est devenu définitif, remarquent 23 députés de la majorité dans un communiqué (15 décembre), puisque "ni le parquet de Bayonne, ni le parquet général de Pau, ni le ministère de la Justice n'ont fait appel". "Aujourd'hui, les délais sont passés et un nouveau coup de canif a été donné au pouvoir du peuple. Les juges violent gravement le principe de la séparation des pouvoirs", écrivent-ils dans leur texte. "Une nouvelle fois, les juges qui ne sont pas élus, s'assoient sur le législateur au nom de la progression des droits. En l'occurrence, il s'agit plutôt de la régression des droits de l'enfant d'avoir un père et une mère". Les signataires demandent "instamment au ministre de la Justice qui a manifestement manqué de réaction dans cette affaire, de réaffirmer clairement l'interdiction d'adopter en France pour les couples de même sexe". On trouve parmi les signataires des députés de la Droite populaire comme Lionnel Luca, Dominique Tian, Richard Maillié, Jean-Paul Garraud, Philippe Meunier et des députés détracteurs réguliers des gays comme Christian Vanneste et Jean-Marc Nesme.
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Commentaires
Donc, selon le raisonnement du club des réac.
Question
Parole aux enfants...
louve
ps
D'après l'Insee, il y aurait entre 24.000 et
mais c'est révélateur
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