Homophobie : le prix à payer… en débats

27 Mai 2012
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Quel est le coût de l'homophobie ? C’est sur ce thème très inhabituel que trois ONG, le Comité IDAHO, Globe OCDE et OWN, organisent une rencontre le 30 mai à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) à Paris. De nombreux travaux ont analysé l'homophobie, ses causes, ses manifestations, ses conséquences. En revanche, le coût de l’homophobie n’a jamais été chiffré. Or l'homophobie a un coût, expliquent les organisateurs. "L’homophobie a, en effet, des conséquences économiques. Elle empêche que des talents puissent s’exprimer pleinement sur le plan professionnel, par crainte de discrimination en raison de l’orientation sexuelle. Elle est également un frein au développement économique de certains pays, car l'homophobie renforce le sida, et le sida renforce la pauvreté", indiquent les ONG. L'homophobie a donc un coût, non seulement pour les victimes, mais pour la société tout entière. La lutte contre l'homophobie est donc justifiée par des arguments de droits humains, par des arguments de santé publique, mais aussi, chose rarement envisagée, par des arguments économiques et financiers. "Il convient donc de mettre les questions LGBT à l'agenda des organisations économiques et financières, au niveau international. Cela permettrait, à coup sûr, de franchir un nouveau cap dans la lutte contre l'homophobie dans le monde" en concluent les organisateurs qui proposent un colloque international sur ce sujet. Des représentants de l'OCDE, de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), du ministère des Affaires étrangères, des chercheurs de pays divers, Sunil B. Pant, premier député népalais ouvertement gay, Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO, etc. participent à ce colloque
Inscription jusqu’au 28 mai 2012 à l’adresse électronique suivante : ColloqueHomophobie "@" oecd.org
OCDE - 2 rue André Pascal - 75016 Paris, mercredi 30 mai de 13h45 à 18h. Comme il s’agit d’un bâtiment officiel, des papiers d'identité sont nécessaires pour y accéder.