IAS 2009 : Quand les communautés innovent…

21 Juillet 2009
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Dans plusieurs pays à haute prévalence du VIH, les organisations communautaires ont dû faire face à la pénurie des ressources humaines pour assurer la mise sous traitement de centaines de milliers de personnes au cours des dernières années. Elles ont collaboré avec des chercheurs pour évaluer un modèle de prise en charge médical qui n’implique pas systématiquement les médecins. Plusieurs groupes ont comparé la prescription et le suivi par des acteurs communautaires formés au suivi médical classique. Les résultats ont mis en évidence qu’il est certainement possible d’apporter un soin et un suivi psychosocial de qualité sans avoir recours systématiquement aux médecins.  En effet, les résultats n’ont pas montré de différence significative en matière de contrôle de l’infection (charge virale, adhérence et augmentation du nombre de CD4). Un groupe, qui comparait la prise en charge médicale et psychosociale à domicile par un non-médecin formé à la prise en charge en centre de santé par un médecin, a même montré que le modèle d’accès aux soins à domicile permettait aux personnes touchées de limiter leurs déplacements dans les centres de santé et de réduire d’autant leurs dépenses de santé.