C'est par un die-in que des militants d'Act Up-Paris et de TAC (Treatment Action Campaign) suivis par des activistes de Médecins sans Frontières, Act Up-Lusaka, ou REDS ont manifesté (21 juillet) dans la salle des expositions de la 5ème conférence IAS qui se déroule actuellement à Cape Town en Afrique du Sud. Les manifestants ont d'abord marché entre les stands des grands labos pharmaceutiques (Pfizer, Merck Sharp & Dohme-Chibret, Tibotec, Bristol-Myers Squibb, Bohringer Ingelheim, Gilead) pour protester contre les prix très élevés des secondes et troisièmes lignes de traitements que pratiquent l’industrie pharmaceutique dans les pays du Sud et du coût des mesures des charges virales. Un die-in a suivi à l’entrée de la salle des expositions. Une occasion de demander aux gouvernements de faire la promotion des médicaments génériques. Dans un communiqué, Act Up-Paris rappelle qu'aujourd'hui : "les personnes vivant avec le VIH/sida qui ont accès à des traitements (moins de 30 % selon ONUSIDA) ont rarement accès à un suivi biologique complet, ni aux secondes et troisièmes lignes de traitements, même si ces médicaments sont pourtant essentiels et nécessaires en cas de résistance aux premières lignes de traitements."
Plus d'infos sur http://www.actupparis.org/
Crédit photo : Coalition PLus
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