Mobilisées sur la question des nouvelles sources de financement pour le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, plusieurs associations (Act Up-Paris, AIDES, Avocats pour la santé dans le monde, Coalition PLUS, Sidaction, Solidarité Sida, Solthis) ont interpellé le 3 juin la ministre de l'Economie Christine Lagarde sur sa décision de bloquer "le soutien de la France à la proposition d’une taxe internationale sur les transactions de change, qui permettrait de financer une aide sanitaire vitale pour plusieurs dizaines de millions de malades en danger de mort dans les pays pauvres." La ministre expliquant alors exactement le contraire de son collègue Bernard Kouchner qui est favorable à la mise en place de cette "Taxe monétaire". Les associations demandent à la "ministre de l’Economie [de] faire preuve d’humanité" et de "choisir enfin le camp des malades, plutôt que celui des spéculateurs." Les associations contestent d'autant plus cette sortie de Christine Lagarde que ce sont ses propres services (en l'occurrence l’Inspection générale des finances) qui ont lancé l'idée de cette taxe sur les transactions de change d'ailleurs défendue dans un rapport officiel adressé au président de la République.
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Commentaires
Lagarde très cohérente!