Index égalité femmes-hommes

16 Mars 2022
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Seize entreprises de plus de 250 salariés-es ont enregistré une note inférieure à 75 sur 100 pour la quatrième année consécutive ; elles sont donc passibles de sanctions, selon l’AFP. Pour la première fois, il devrait y avoir des sanctions. L'index égalité professionnelle, publié pour la quatrième année révèle une amélioration des pratiques en entreprise. En 2021, la note moyenne des entreprises sur ce barème des écarts de rémunération entre hommes et femme s'est légèrement améliorée, passant de 85 à 86 sur 100. La ministre du Travail Élisabeth Borne s'est ainsi félicitée (7 mars) que l'index soit désormais « installé dans le paysage ». « C'est maintenant le moment de travailler à l'améliorer. Cela devrait être un des chantiers du prochain quinquennat », a-t-elle ajouté. Cet index révèle donc seize mauvais élèves. Il s’agirait de : Skema Business School, Photobox SAS, Paris Store, GM Consultant, UES Egencia, Edeis, CSP Paris Fashion Group, Automobile Reunion, SARL Auto Cables, GVA Bymycar Lyon, l'UES Paris Saint Germain Football, Demathieu Bard Île-de-France, WKDA France, Cafpi, selon le site des Echos. Dans ces entreprises, les écarts de rémunérations sont trop importants entre les hommes et les femmes pour la quatrième année consécutive. Les entreprises de plus de 250 salariés-es ont l'obligation de publier leur note globale depuis 2019 et celles de 50 à 250 depuis 2020. Lorsque la note est inférieure à 75, l'entreprise doit prendre des mesures correctives dans les trois ans. Cette année, 61 % des entreprises de plus de 50 salariés-es ont déclaré leur index début mars, un chiffre stable. Selon Élisabeth Borne, les seize sociétés concernées se verront « appliquer pour la première fois des sanctions », pouvant aller jusque 1 % de la masse salariale. Onze autres n'ayant pas encore déclaré leur index pourraient les rejoindre.