Injection supervisée : des québécois partant

15 Novembre 2012
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Des services d’injection supervisée permettraient de réduire le nombre de cas de sida ou d’hépatite C, selon l'Association pour la défense des droits et l’inclusion des personnes qui consomment des drogues du Québec (ADDICQ). Comme le précise l’agence de presse QMI, l’organisme a présenté (1er novembre) un document dans lequel il donne sa vision de ce service, dans le cadre de la Journée internationale des usagers de drogues. "Les études ont démontré qu’il y avait plein de bienfaits et que, non, ça n’augmente pas la criminalité d’un quartier", a indiqué Alexandra de Kiewit, porte-parole de l’association. Les services vont être implantés là où il y a un besoin". La direction de la santé publique de Montréal aimerait que quatre services d’injection supervisée (SIS) soient installés dans la métropole. "A l’ADDICQ, on espère que ça va arriver très bientôt parce que ça va notamment réduire de beaucoup les infections au VIH et à l’hépatite C, a expliqué Alexandra de Kiewit. On va voir moins d’overdoses dans les ruelles".