Injection et RDR

18 Novembre 2020
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Les personnes qui s’injectent des drogues sont exposées à un risque accru de contracter le VHC et le VIH en partageant ou en réutilisant du matériel de consommation de drogues. Face à ces risques avérés, la RDR a été mise en place avec notamment la distribution de seringues et d’aiguilles et l’accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO). Cette dernière stratégie est soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui recommande que les pays fournissent un traitement de substitution à au moins 40 % des personnes qui s’injectent des drogues. Une récente étude a estimé le nombre de personnes qui s’injectent des drogues ainsi que des données concernant la couverture en TSO et de la distribution de seringues et d’aiguilles au Canada, rapporte le site Catie. « Ces estimations nationales et provinciales/territoriales sont les données les plus récentes dont nous disposons sur la prévalence de l’injection de drogues, le TAO et la couverture de la distribution de seringues et d’aiguilles au pays », souligne Catie. Selon cette étude, on estime que 171 900 personnes s’injectaient des drogues au Canada en 2016, soit une augmentation par rapport à 2011. Les deux tiers des personnes qui s’injectaient des drogues au Canada ont reçu un traitement par agonistes opioïdes en 2016, ce qui représente également une augmentation par rapport à 2011. Près de 50 millions de seringues et d’aiguilles ont été distribuées en 2016, ce qui est inférieur aux cibles canadiennes recommandées.

Ressources : recommandations de pratiques exemplaires pour les programmes canadiens de réduction des méfaits. Tout doit être neuf chaque fois que vous consommez (Carte postale). Covid-19, le VIH, le VHC et la réduction des méfaits : Prévention, épidémiologie et réponse communautaire (webinaire).