Injections volontaires : peines plus lourdes ?
Des peines de quatre à douze ans de prison ont été requises, le 10 juin, aux Pays-Bas, lors du procès en appel contre trois gays séropositifs accusés d'avoir voulu transmettre le virus du sida à quatorze partenaires. Les accusés avaient drogué puis violé leurs partenaires, ou tenté de leur injecter du sang contaminé, lors de partouzes à leur domicile, pour leur transmettre le VIH. Ils avaient été condamnés en première instance à des peines de prison ferme pour "tentative de violences aggravées". Le parquet avait estimé les peines insuffisantes et avait fait appel. Logiquement, l'avocat général a requis des peines de prison plus sévères (douze ans contre neuf pour le principal accusé) contre les trois hommes.
Voir aussi article publié sur Seronet
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