Intensification thérapeutique : nouvelle stratégie

16 Août 2009
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L’arrivée récente de nouveaux traitements anti-VIH qui agissent sur de nouvelles cibles du cycle de la réplication du virus permet d’évaluer l’intérêt d’intensifier un traitement anti-VIH classique qui marche. Cela dans l'objectif de réduire de manière encore plus importante la quantité de virus qui circule dans le sang. En effet, chez les personnes qui ont une charge virale inférieure à 50 copies/ml, on continue à détecter la présence de virus en utilisant des tests ultra sensibles. Un essai a évalué l’intérêt d’intensifier un traitement antirétroviral par raltégravir (Isenstress) chez des personnes qui avaient une charge virale comprise entre 1 et 50 copies/ml. L'essai comparait un groupe recevant Isentress et l'autre ne recevant qu'un placebo (une préparation sans principe actif). Les résultats démontrent que l’intensification du traitement n’apporte pas de baisse significative de la charge virale. Ces résultats laissent penser que l’origine de la charge virale résiduelle  qui reste détectable n’est pas due à une multiplication du virus dans les cellules, mais provient des cellules mémoires qui empêchent la suppression complète du VIH dans l’organisme et relâchent de temps en temps des petites quantité de virus dans le sang.

 

Commentaires

Portrait de nathan

Cette info est loin d'être anodine... Avec cette charge virale résiduelle en dessous de 50 copies/mml sang, quid des hypothèses concernant le rapport entre l'indétectabilité et le risque de transmission du virus ?