Janvier sec : l’heure du bilan

6 Février 2020
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Après le retrait du soutien des autorités publiques, on ne donnait pas cher de la peau de l’initiative Dry January ou janvier sec. Pourtant cette promotion de l’abstinence complète de consommation d’alcool pendant un mois, pour sensibiliser aux effets de l’alcool, a eu un certain retentissement. Selon le site officiel des associations qui ont monté ce projet, environ 9 000 personnes se sont inscrites sur le site, et 3 000 par réseau social (Facebook et  Twitter). « La portée de certaines publications sur Facebook a atteint 28 400 personnes et 766 000 sur Twitter. À titre de comparaison, la première édition anglaise plafonnait à 4 000 inscrits-es », explique le collectif Dry January. Selon les organisateurs-rices, la campagne a certes pris auprès de profils de jeunes et de personnes vivant dans les centres urbains, mais pas que : « Nous avons également eu beaucoup de messages de personnes qui avaient déjà identifié que leur consommation d’alcool pouvait être problématique et qui ont utilisé le défi comme tremplin. » « Au final, une opération qui a suscité une très forte adhésion, à l’exception des représentants de la filière viticole qui n’ont eu de cesse de dénigrer, voire insulter les animateurs de la campagne », revient encore le collectif Dry January. D’après un sondage réalisé par l’Université anglaise du Sussex, durant le Dry january 2018, 71 % des participants-es déclarent mieux dormir mieux, 88 % des participants-es économisent de l'argent  et 57 % des participants-es ont amélioré leur capacité de concentration. De quoi en convaincre de nouvelles personnes de tenter l’aventure l’année prochaine ?