Je m’aime, un peu, beaucoup, pas du tout… Estime de soi, on fait le point

12 Novembre 2013
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L'estime de soi c'est cette petite flamme qui fait briller le regard lorsqu'on est fier-e de soi, mais cette flamme peut facilement vaciller et s'éteindre au vent mauvais... S'estimer soi, se faire confiance, s'aimer, ne pas se dévaloriser est essentiel pour bien vivre sa vie et bien vivre avec les autres. Mais avec les changements que peuvent entraîner les traitements et le VIH sur le corps, le regard renvoyé parfois par la société, il n'est pas toujours aisé de conserver intacte l'estime que l'on se porte. Comment améliorer, ou regagner l'estime de soi ? Comment accepter ou ré-accepter l'image que renvoie le miroir ? Comment réapprendre à dire "Je m'aime" ? Chacun possède en lui de petites astuces afin de faire fi et d'œuvrer sur son bien-être personnel. Venez partager et échanger ce soir pendant le chat thématique à partir de 21 heures avec Christine.

Commentaires

Portrait de Lony

Ce n'est pas toujours facile

Portrait de Christine-seronet

Les changements induit par les effets secondaires que peuvent entraîner les traitements et le VIH sur le corps ne sont pas toujours faciles à accepter. Il faut du temps, parfois beaucoup de temps pour apprivoiser ce corps que l’on a parfois du mal à reconnaitre. « D’un côté, j’ai envie de hurler et de me détester, et de l’autre je me dis que je suis quelqu’un de génial, et alors je m’adore !! ».

 

La présence, le soutien de la famille et de l’entourage contribuent à maintenir une bonne estime de soi. « Famille qui nous aime pour qui on est, et non pour ce que l’on a » « Il faut s’accepter, s’aimer et se dire que rien ne change ».

 

Tenter d’avoir une hygiène de vie relativement saine, bien manger, faire du sport, essayer de maintenir une vie sociale, ont été évoqué au cours  de ce chat, tout en émettant certaines nuances « Il y a une différence entre entretenir une façade et des relations sociales et s’accepter : je n’aime pas toujours voir le monde quand je vais mal ».

 

Tout en œuvrant sur le physique, demander le soutien d’un psychologue peut aider à avancer « le premier pas est d’arriver  à se sentir plutôt bien, ce n’est pas évident, mais ça se travaille aussi, les barrières sont quelquefois en nous ».

 

« Même si je suis conscient d’être séropo, je considère que je vais bien….. et donc : on s’est trompé sur le diagnostic !!! »