On parle rarement du Turkménistan (Asie centrale) et encore moins de ce qui se passe concernant le VIH. Courrier International (20 janvier) a trouvé cette nouvelle tirée d'un des principaux journaux du pays. "Dans le cadre du programme de santé publique, nous avons ouvert un centre de prévention contre le sida mais, à notre grand bonheur, il n'y a pas un seul de cas de cette maladie au Turkménistan", a annoncé la vice-ministre de la Santé dans le journal "Khronika Tourkmenistana". Ce pourrait être un réel motif de satisfaction si la pièce n'avait pas son revers. En effet, selon un journal de l'opposition turkmène : "Contre un pot-de-vin de 10 dollars pour un Turkmène et de 20 dollars pour un étranger, n'importe qui peut acheter une attestation certifiant qu'il n'est pas porteur du VIH sans faire aucune analyse de sang." Evidemment dans ce cas…
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