Journée contre le paludisme

Le 25 avril s’est tenue la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Pour l’édition 2022, le thème retenu était : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ». Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé avait appelé « à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte antivectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie ». Comme c’est le cas pour la tuberculose et le VIH, les progrès enregistrés entre 2000 et 2015 semblent, aujourd’hui, marqué le pas, en particulier dans « les pays à forte charge » d’Afrique subsaharienne. Bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde. En 2020, on a ainsi dénombré, d’après les estimations, 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de cinq ans vivant dans la Région africaine de l’OMS. Pour l’agence onusienne, une « action urgente et concertée est nécessaire pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme. Par ailleurs, les Amis du Fonds mondial Europe (AFME) ont impulsé une tribune pour demander à la France d'augmenter sa contribution au Fonds mondial. La tribune publiée dans Le Monde est signée, entre autres, par Hélène Berger (directrice exécutive des Amis du Fonds mondial Europe), Camille Spire (présidente de AIDES), Najat Vallaud Belkacem (directrice France de ONE), Hakima Himmich (présidente de Coalition PLUS) et Waly Diawara (président de Ensemble pour l’espoir et le développement (EED). Sur Twitter, les Amis du Fonds mondial Europe ont interpellé directement le président Macron au lendemain de sa réélection : « Chaque minute, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Nous, associations françaises et de la diaspora vous demandons, Monsieur le Président @EmmanuelMacron, d'augmenter votre contribution au @GlobalFund. Nous comptons sur votre engagement ». Plus d’infos sur les interactions entre VIH et paludisme.