La consommation de tabac en baisse… les substituts aussi !

14 Septembre 2013
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La hausse du prix de tabac est le premier levier de la diminution de la consommation de cigarettes. Après les hausses successives de novembre 2012 et juillet dernier, l’objectif semble atteint. Avec plusieurs bémols cependant. D’après les derniers chiffres (publiés le 3 septembre) de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILDT), la consommation de cigarettes a baissé de 5 % sur une année. Mais seulement pour les cigarettes industrielles. Les "roulées", elles, ont été davantage fumées (+ 11,2 %), malgré l’augmentation du tarif du paquet. Autre mauvaise nouvelle, le recours aux substituts nicotiniques est en fort recul : - 8,7 % en moyenne et - 33,5 % pour le plus controversé de tous, le Champix. Alors que le gouvernement vient de renoncer à une nouvelle hausse d’ici la fin de l’année, ce dernier devra trouver d’autres pistes de travail pour lutter contre le tabagisme. L’an dernier, près de 73 000 décès en France étaient liés à une maladie causées par le tabac.

Commentaires

Portrait de romainparis

cette baisse, pas la hausse du prix du tabac qui n'a jamais eu de réel impact sur la consommation. Quand nous arriverons à 10 euros le paquet, il n'y aura moins de vente... dans les bureaux de tabac, puisque les fumeurs iront acheter leur tabac au noir. Résultat, l'Etat engrangera moins de taxes (plus de 90% sur un paquet), le nombre de mort augmentera (tabac au noir = risque de produits encore plus toxiques), ce qui coûtera encore plus cher à la sécu...

Ce n'est pas avec de vieilles solutions que l'on solutionnera le problème. Soit le tabac est un produit toxique et on l'interdit (et c'est un fumeur qui dit cela), soit on n'arrête de prendre les fumeurs pours des cons et des pompes à fric.

Quant aux non-fumeurs hystériques, ils ne sont jamais contre... la voiture ! Alors que celle-ci dégage plus de produits toxiques que la cigarette, notamment en ville.

Les baisses de la vente du tabac, c'est plutôt la hausse de la connerie.