La couverture en ARV reste insuffisante selon l’Onusida

21 Janvier 2016
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L’organisme des Nations Unies contre le sida (Onusida) a publié, en décembre dernier, son programme 2016-2021 détaillant les leviers stratégiques pour atteindre les objectifs de fin de l’épidémie, les fameux 90-90-90. Dans ses pages, de nombreux graphiques sur la réponse mondiale, qui passe notamment par l’accès aux traitements antirétroviraux (ARV) pour toutes les personnes séropositives. Bonne nouvelle, la couverture en ARV a atteint son plus haut niveau en 2014. Dans les principales régions du monde, ce pourcentage est en hausse, entre 30 et 50 % chez les adultes. Mais, il reste effectivement bien en deçà des espérances et des besoins. En Europe centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ce taux dépasse à peine les 10 %, démontrant les grandes insuffisances des politiques de mise sous traitement, pourtant recommandée par toute la communauté scientifique et les activistes. Cette couverture en ARV est d’ailleurs encore trop faible chez les enfants. "De plus en plus de personnes accèdent aux traitements, mais ce taux reste trop bas chez les enfants", déplore l’Onusida (6 janvier). En 2014, 22 millions de personnes séropositives n’avaient pas encore obtenu leurs antirétroviraux, nécessaires à casser la dynamique de l’épidémie, mais avant tout permettant de les maintenir en bonne santé. "Cette année, accélérons la riposte", voici le vœu de nouvelle année 2016 de l’Onusida. Lire le rapport stratégique de l’Onusida.