La divulgation du VIH et le droit

31 Août 2012
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Il arrive encore régulièrement que des personnes vivant avec le VIH/sida soient poursuivies sur le plan criminel et déclarées coupables pour n’avoir pas "divulgué leur séropositivité à des partenaires sexuels", explique le Réseau juridique canadien VIH/sida. A la date d’avril 2012, l’organisme avait recensé au Canada plus de 130 personnes qui avaient été accusées de non-divulgation de leur séropositivité au VIH. "Jusqu’à ce que la loi soit changée, la criminalisation est une réalité avec laquelle [les personnes vivant avec le VIH et les personnes qui travaillent avec elles et les soutiennent] doit vivre et à laquelle elle doit répondre". Y répondre, c’est ce qu’entend faire le Réseau qui a réalisé une "trousse de ressources" qui vise à fournir aux personnes vivant avec le VIH et aux fournisseurs de services des "informations utiles et des outils pour prendre des décisions éclairées et habilitées, quant à la réponse à la criminalisation. Cette trousse de ressources est produite en partenariat avec l’AIDS Coalition of Nova Scotia, la Société canadienne du sida (SCS), la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le SIDA (COCQ-SIDA), la HIV & AIDS Legal Clinic Ontario (HALCO) et Positive Living B.C. Elle comprend de nombreuses informations juridiques, des éléments d’éthique et des conseils. Le Réseau indique que cette "trousse n’est pas un substitut à un avis juridique à propos d’une situation particulière, mais un outil pour anticiper les problèmes, évoquer les aspects juridiques et éthiques et être un auxiliaire utile à un avocat ayant à défendre une personne poursuivie pénalement pour ce motif.