La fin du sida est-elle vraiment pour demain ? s’interroge "Altermondes"

23 Décembre 2012
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Conférence mondiale sur le sida, Washington, juillet 2012. L’expression est sur toutes les lèvres, s’étale à la une des médias : la fin du sida, c’est possible, c’est pour demain. Cette question, elle est au cœur du dernier numéro (N°32) de la revue "Altermondes". Après trente ans d’une lutte tout aussi acharnée qu’exceptionnelle, la communauté internationale est enfin en mesure de mettre fin à l’épidémie. Pourtant une question demeure, lancinante : s’en donnera-t-elle les moyens ? En 2011, le sida a encore fait 1,7 million de morts, 2,2 millions de personnes ont été infectées. Et ce ne sont pas les renoncements de certains gouvernements – comme celui de François Hollande sur la taxe sur les transactions financières – ou les réformes inquiétantes comme celles en cours au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui rassurent sur la volonté politique à réellement relever le défi. Afghanistan, Afrique du Sud, Brésil, Burundi, Cameroun, Caraïbe, France, Grèce, Inde, Maroc, Niger, Thaïlande… "Altermondes" donne la parole à des associations, des activistes et des experts qui réaffirment que, oui, la fin du sida est possible mais à certaines conditions. Ce dossier a été réalisé en partenariat avec Act Up Paris, AIDES, Arcat/Journal du Sida, Coalition Plus, Médecins du Monde, One, Oxfam France, Sidaction, Solidarité Sida et Solthis.