La gauche parisienne promet un dispositif "sécurisé" pour la SCMR du 10e

18 Septembre 2013
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Face à la mobilisation de certains riverains, qui tentent par tous les moyens de faire capoter l’ouverture de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues, Rémy Féraud, maire de l’arrondissement qui l’accueillera, a voulu donner des gages aux opposants. Lundi 10 septembre, il a assuré de la présence d’une "équipe de policiers supplémentaire" spécialement formée et affectée à la sécurité autour de la future structure située près de la gare du Nord. Autre indication, la date d’ouverture de la salle de consommation, "a priori au mois de novembre" a déclaré l’élu, indiquant néanmoins qu’il ne s’agit que de son souhait ; des travaux ayant toujours lieu sur le site. Le lendemain, c’est l’actuelle adjointe de Bertrand Delanoë et candidate socialiste aux municipales de 2014, Anne Hidalgo, qui a défendu ce projet vivement critiqué par l’opposition : "Ce lieu sera très sécurisé, en lien avec les services de police. Les riverains doivent comprendre que ce type de lieu est une solution qui va, au contraire, les soulager", a-t-elle déclaré à Metronews. Sans oublier d’adresser une pique à l’équipe de sa rivale, la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet en ajoutant : "On s'attaque aux problèmes […] Quant à la droite parisienne, elle ne propose aucune solution". L’hebdomadaire de droite Valeurs Actuelles remet en cause ce calendrier assurant même que l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France avait confirmé par courrier à l’association "Parents contre la drogue" qu’elle n’avait pas fourni d’autorisation pour une telle structure. Cela, affirme l’hebdo, pourrait jouer dans l’avis du Conseil d’Etat, saisi par la même association.