"La stigmatisation, la discrimination et l’ostracisme sont les vrais meurtriers"

10 Décembre 2013
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A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme le 10 décembre, AIDES et Coalition PLUS rappellent que lutter pour les droits humains, c’est aussi lutter contre le VIH/sida et que le droit à la santé est un droit fondamental, qui doit être universel et accessible à tous. "La stigmatisation, la discrimination et les lois qui pénalisent l’homosexualité, la transmission du VIH, le travail du sexe et l’usage de drogues constituent un obstacle majeur à la riposte au VIH chez les populations les plus vulnérables qui payent un lourd tribut à l’épidémie de sida", indiquent les deux associations. "En 2002, à l’occasion de la 19e conférence internationale sur le sida, Nelson Mandela avait déploré que la "stigmatisation, la discrimination et l’ostracisme [soient] les vrais meurtriers". Aujourd’hui, les populations vulnérables ne sont pas que des victimes, mais aussi des acteurs de la transformation sociale", indiquent-elles. "Au Cap, à la conférence africaine sur le sida qui se tient actuellement, les activistes travailleurs-e-s du sexe, homosexuels, transexuel-le-s et usagers de drogues, prennent la parole en tant qu’acteurs de santé publique et du changement politique. Il est temps de prendre en compte leurs revendications qui ne constituent que le respect et l’application de droits humains fondamentaux, qui doivent être reconnus par l’ensemble de la communauté internationale". "Lutter contre le sida, c’est lutter efficacement pour les droits humains", conclut le communiqué.