L'ANRS a besoin d'argent

1 Mars 2010
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L'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) "n'aura pas les moyens de poursuivre son travail sur la prévention de la maladie si ses moyens ne sont pas nettement augmentés", a souligné (22 février) son directeur Jean-François Delfraissy à l'occasion d'une présentation des principales informations scientifiques faîtes lors de la 17e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), qui s'est tenue la semaine dernière à San Francisco. Jean-François Delfraissy espère que l'ANRS bénéficiera du grand emprunt lancé par le gouvernement français et dont une part doit être au profit de la recherche. Evoquant la mise en place d'essais de phase III (des essais à grande échelle sur l'homme) dont le coût est de plusieurs millions d'euros, Jean-François Delfraissy a rappelé que le budget de l'ANRS tournait actuellement autour de 45 millions d'euros. Il faudrait en 2011 "15 à 20 millions de plus", a-t-il estimé. Le sida figure, avec le cancer, les maladies génétiques et Alzheimer parmi les priorités de la recherche en santé publique, auxquelles devrait aller une petite partie des 35 milliards d'euros du grand emprunt.