Le 190 : de nouvelles réactions et soutiens

25 Septembre 2014
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Dans un communiqué (23 septembre), Bernard Jomier, adjoint à la santé de la maire de Paris, indique qu’il "réaffirme le soutien plein et entier de la Ville de Paris" au centre de santé sexuelle Le 190. "La Ville de Paris a toujours été aux côtés du centre de Santé sexuelle Le 190, dont elle salue l’action en matière de prévention et d’accès aux soins", explique le communiqué. "Cette association est indispensable à la lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles", rappelle Bernard Jomier qui devait rencontrer des représentants du 190 mercredi 23 septembre. "Le soutien de la Ville se manifeste notamment par une convention triennale et le versement d’une subvention à hauteur de 23 000 euros par an. L’Exécutif parisien proposera aux conseillers de Paris, dès la fin du mois de septembre, de renouveler cette convention pour les 3 ans à venir et de reconduire cette subvention", indique Bernard Jomier dans son communiqué. Par ailleurs, sur l’autre volet des difficultés du 190 : le changement de locaux, l’adjoint à la Santé explique que la Ville de paris étudie en priorité le dossier de demande de relogement faite en juillet dernier par Le 190. Par ailleurs, "afin d’éviter toute interruption des activités" du 190, Bernard Jomier explique avoir également "décidé de solliciter le propriétaire des locaux actuellement occupés par l’association, afin d’obtenir qu’elle bénéficie d’une prolongation temporaire de son bail et qu’elle puisse préparer en toute sérénité son futur déménagement. Autre réaction, celle de l’Inter-LGBT (22 septembre). Dans un communiqué, l’Inter-LGBT explique à propos des difficultés que connaît Le 190 : "Elles sont symptomatiques de l’absence de volonté des pouvoirs publics de consacrer les moyens nécessaires au développement d’une offre de santé globale qui prenne en compte les besoins des gays, des lesbiennes, des bisexuel-le-s et des personnes trans, alors même qu’il s’agit d’une priorité affichée par le Plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST du ministère de la Santé. Il est impératif que les pouvoirs publics soutiennent la mise en place de services de santé en direction de nos communautés. Il n’est pas envisageable qu’une ville comme Paris soit dépourvue d’une structure comme Le 190. Celle-ci existe, elle répond à des besoins, il faut assurer les conditions de son développement. Ce sont, en fait, 10 dispositifs de ce type qui devraient ouvrir, pour répondre aux besoins des gays, des lesbiennes, des bisexuel-le-s et des personnes trans, et plusieurs dizaines en France !", explique Francois Berdougo, porte-parole de l’Inter-LGBT en charge des questions santé.
Un appel aux dons a été lancé.