Le Fonds mondial sur tous les fronts

24 Novembre 2020
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Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a organisé, mi-novembre, sa 44e réunion. Les discussions ont notamment porté sur la « riposte de l’organisation à la pandémie de Covid-19 », l’élaboration de la « prochaine stratégie du Fonds » et les « progrès dans la lutte contre les trois maladies ». Dans un communiqué, le Conseil d’administration du Fonds mondial indique avoir « salué la riposte rapide et rigoureuse du Fonds mondial pour faire face à la Covid-19, tout en s’efforçant de préserver les acquis dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ». Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a souligné la « nécessité d’accroître les financements et la portée de la riposte à la Covid-19 », de « renforcer les systèmes de santé » et de se « remettre sur la voie pour en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme d’ici 2030 ». « À l’heure actuelle, la Covid-19 tue, chaque semaine, à peu près le même nombre de personnes que le VIH, la tuberculose et le paludisme combinés, a indiqué Peter Sands. Je pense que nous avons évité le pire scénario possible en ce qui a trait à l’impact sur le VIH, la tuberculose et le paludisme. Mais ne nous faisons pas d’illusions : la pandémie a eu un impact considérable. À terme, si nous ne réussissons pas à endiguer la Covid-19 et à limiter ses conséquences financières et économiques, notre capacité à lutter contre les trois maladies s’en verra d’autant plus limitée ». Autrement dit, tant que la Covid-19 ne sera pas maitrisée,  « nous ne réaliserons pas les progrès que nous souhaitons dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme », a-t-il résumé. « Comme nous l’avons appris dans le contexte du VIH, de la tuberculose et du paludisme, les communautés jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les maladies infectieuses. Elles sont indispensables pour que les populations vulnérables ne soient pas laissées pour compte, pour prioriser les solutions locales et pour que les systèmes locaux comme les agents de santé communautaires soient au cœur de la riposte », a précisé, pour sa part, Roslyn Morauta, vice-présidente du Conseil d’administration du Fonds mondial. Par ailleurs, le Conseil d’administration a discuté de « l’urgence de mobiliser des ressources pour la riposte à la Covid-19 » et salué le fait que « les donateurs, publics comme privés, ont déjà engagé plus de 200 millions de dollars américains de fonds supplémentaires ».