Le gouvernement canadien investit la RDR

28 Octobre 2018
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Les IST y compris l'hépatite C et le VIH, sont en grande partie évitables. « Cependant, il y a des communautés au Canada qui connaissent des taux élevés d'infection », note un communiqué du ministère de la Santé canadien. Dans cette optique, le gouvernement du Canada a décidé de prendre des « mesures pour prévenir la transmission de ces infections, ce qui protégera la santé des Canadiens-nes ».  Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, a ainsi annoncé le 11 octobre dernier un soutien financier pour 28 projets partout dans le pays ; projets dont l’objectif est de réduire le risque d'infections transmissibles par le sang chez les personnes qui partagent du matériel pour le consommation de drogues (aiguilles ou pipes). « Les projets qui obtiendront des fonds sont ceux dans les communautés où les taux d'hépatite C et de VIH sont élevés », explique le communiqué officiel. Ce dernier livre quelques chiffres et des données clefs. Côté financements, les 8,5 millions de dollars (5 700 000 euros environ) injectés par l'Agence de la santé publique du Canada dans cette initiative font partie de son investissement prévu de 30 millions de dollars sur cinq ans par l'entremise du Fonds pour la réduction des méfaits. Ces fonds servent à financer des initiatives communautaires visant à atténuer les risques d'infections au VIH et à l'hépatite C chez les personnes qui partagent de l'équipement pour la consommation de drogues. Les personnes qui partagent de l'équipement pour la consommation de drogues continuent d'être surreprésentées parmi les cas de nouvelle infection à l'hépatite C et au VIH au Canada. En 2016, 14,3 % des nouveaux cas d'infections à VIH signalés au Canada touchaient des personnes qui se sont injecté de la drogue. De 2019 à 2022, des appels à projets seront lancés chaque année afin de permettre aux organismes dans tout le pays de présenter des demandes de financement pour des projets de réduction des méfaits d'une durée limitée, mais en s’adaptant aux réalités de terrain.