Le traitement comme outil de prévention (suite)
Un important groupe de couples sérodifférents (l'un est séropositif, l'autre pas) et suivis depuis plusieurs années (on parle de cohorte) à Kigali (Rwanda) et Lusaka (Zambie) a permis pour la première fois de donner des informations sur l’impact du traitement anti-VIH sur le risque de transmission. 2 993 couples faisaient partie de cette cohorte dans laquelle deux groupes ont été observés. Un premier groupe comprenait les partenaires séropositifs traités par les médicaments anti-VIH et le second les partenaires séropositifs ne recevant pas de traitements. L’analyse des contaminations qui se sont produites chez les partenaires séronégatifs (tous des hommes) durant cette période a permis de démontrer une baisse de 80 à 90 % du nombre d’infections dans le groupe où le partenaire séropositif suivait un traitement anti-VIH. L’étude a aussi mis en évidence que le risque zéro n’existe pas puisque plusieurs infections ont concerné le groupe où les partenaires séropositifs suivaient un traitement. La charge virale n’ayant pas été mesurée régulièrement, il n’a pas été possible d’examiner le risque de transmission en regard du niveau de charge virale. Cette étude a été présentée lors de la dernière conférence IAS au Cap en Afrique du Sud.
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Commentaires
le taux d'échec thérapeutique?