Les Français-es face aux vaccins !

Près de deux Français-es sur trois (64 %) déclarent aujourd’hui qu’ils-elles iront se faire vacciner contre la Covid-19 (ou bien qu’ils l’ont déjà fait). Un score en progression marquée (+8 pts) par rapport à la mesure réalisée le 7 janvier dernier, au tout début de la campagne de vaccination (56 %), indique une étude de l’institut Harris Interactive pour LCI. Ce résultat indique que les réticences à l’égard de la vaccination s’expriment de manière un peu moins forte qu’à l’origine. Les jeunes, les femmes et les personnes issues de catégories populaires sont plus rétives à la vaccination que la moyenne, souligne Harris Interactive. Malgré cette « dynamique positive », les Français-es restent très partagés-es dans leur perception des vaccins contre la Covid-19 : à peine plus d’un-e sur deux (55 %) indique avoir confiance dans ces vaccins de manière générale. La défiance est encore nettement plus marquée à l’égard du vaccin AstraZeneca (seulement 43 % de confiance), ce qui montre que, s’ils-elles adoptent une posture nuancée au global, les Français-es font, à ce stade, une claire différence entre AstraZeneca et les autres vaccins. Là encore, les jeunes, les femmes et les personnes issues de catégories populaires se montrent plus défiantes que la moyenne envers le vaccin AstraZeneca. La grande majorité des Français-es pensent que, de manière générale, les vaccins contre la Covid-19 entraînent des effets indésirables pour les personnes qui viennent de se faire vacciner (73 %). Ce score est proche, quoi qu’un peu plus élevé, en ce qui concerne le vaccin AstraZeneca (77 %), ce qui pourrait indiquer que le débat sur les effets indésirables, largement centré autour de ce dernier vaccin, a eu un impact sur la perception de l’ensemble des vaccins disponibles à date.

L’institut Harris Interactive a réalisé cette étude en ligne pour le compte de la chaîne LCI, auprès d’un échantillon national représentatif de 1 478 Français-es, les 11 et 12 mars 2021, suite à l’annonce de la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans certains pays européens. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).