Les migrants-es toujours plus nombreux-se

29 Septembre 2019
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Le nombre de personnes migrantes dans le monde était, en 2019, de 272 millions, soit 51 millions de plus qu'en 2010, dont une majorité accueillie en Europe (82 millions) et en Amérique du Nord (59 millions), selon un rapport de l'Onu publié le 17 septembre dernier, explique l’AFP. Le nord de l'Afrique et l'ouest de l'Asie viennent ensuite avec chacun 49 millions de migrants-es, selon les auteurs-es du rapport réalisé par les services chargés de la population au sein du département des Affaires économiques et sociales de l'Onu. Les personnes migrantes représentent 3,5 % de la population contre 2,8 % en 2000, précise le rapport. La moitié des 272 millions de migrants-es dans le monde vivent dans seulement une dizaine de pays : les États-Unis arrivent en tête avec 51 millions de personnes, soit 19 % du nombre total. Suivent l'Allemagne et l'Arabie saoudite (13 millions chacun), la Russie (12 millions), le Royaume-Uni (10 millions), les Émirats Arabes Unis (9 millions), la France, le Canada et l'Australie avec 8 millions chacun, et l'Italie (6 millions). Concernant les pays d'origine, l'Inde vient en premier avec 18 millions de ressortissants-es vivant à l'étranger, devant le Mexique (12 millions), la Chine (11 millions), la Russie (10 millions) et la Syrie (8 millions), précise le rapport de l'Onu.

 

Commentaires

Portrait de jl06

Un détail  ( si l,on peut dire ) ,  par rapport aux futur réfugiés climatiques ....

Portrait de jl06

NAVIGATION PRINCIPALEMigrants, 180 ont atterri à Lampedusa. Aucune nouvelle du bateau renversé au large de la Libye: on craint un massacre on craint un massacre Un des petits bateaux est arrivé à Lampedusa  

Éclatement des arrivées dans quelques heures sur l'île. Le naufrage à l'extérieur de Misurata pourrait faire des dizaines de victimes: personne n'est arrivé dans les ports libyens. Au lieu de cela, les 70 personnes qui demandaient de l'aide depuis trois jours ont atterri sur les côtes africaines.

Cent quatre vingt personnes sont arrivées à Lampedusa au cours des dernières 12 heures, sept petites embarcations les unes derrière les autres, chacune avec 20 à 25 migrants, ont atterri directement dans le port ou ont été interceptées à quelques milles de la côte. Et puis plus de nouvelles du bateau avec une cinquantaine de personnes renversées hier devant les côtes de Misurata dont Unhcr Lybia avait parlé, tandis que les soixante-dix à bord du canot qui demandaient de l'aide depuis plus de 60 heures sans que quiconque intervienne dans le pays africain ne débarque sans que personne n'intervienne . Enfin, une quarantaine de personnes - ils se sont dit algériens - sont arrivées en Sardaigne.

En cette journée internationale de la migration célébrée par le pape François au Vatican, le bilan des dernières heures en Méditerranée est spectaculaire. À Lampedusa pour les sauveteurs, la nuit s'est passée sans arrêt, avec des arrivées incessantes d'hommes, de femmes et d'enfants sur de petits bateaux en bois partant de Tunisie avec le Maghreb à bord, mais aussi l'Afrique subsaharienne. Et l'hypothèse que de plus gros navires les ont remorqués jusqu'aux eaux territoriales italiennes. Mais il pourrait aussi y avoir des dizaines de victimes car contrairement à ce qui avait été annoncé hier, Cuba ne déclare plus aucune des personnes à bord du bateau renversé hier ne soit arrivée dans les ports libyens et le bateau n'a pas été retrouvé non plus.

Le cas de l'autre dériveur en mer pendant trois jours a été résolu à la place. Le standard téléphonique de l'Alarme est resté en contact avec les personnes à bord jusqu'à 19h30, appelant les centres de sauvetage italiens et maltais à intervenir, les Libyens n'ayant jamais répondu. Le bateau a passé une autre nuit en mer, mais c’est précisément ce matin que l’Unesco a envoyé un tweet lui annonçant que soixante-dix personnes, dont un couple dans un état critique, ont été débarquées en Libye. Cependant, le HCR souligne une nouvelle fois que "la Libye n'est pas un port sûr pour le débarquement".

L'absence de secours en Méditerranée déclenche les réactions des ONG: "Si vous ne voulez pas le faire, sauvons les gens en mer", l'appel de Mediterranea s'est arrêté parce que les deux navires ont été saisis. Dans les prochaines heures, Open Arms devrait revenir dans la région de Sar.

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Portrait de cemekepirketou

Étonnant qu'en Russie il y a par un côté 12 millions migrants qui y vivent et que par un autre côté 10 millions de migrant viennent de Russie.

Si les gens partent de leur pays d'origine ce doit être à cause de mauvaises conditions de vie, mais si dans le même pays d'où les gens partent, d'autre arrivent parce que les conditions de vie y sont "meilleurs" que dans leur pays d'origine, c'est que ces dernier accètent des condtions que les autochtones ont fuit. Dans ce cas on peut penser que les pays qui acceptent ce "brassage" humain en tire des avantages : de la main-d'oeuvre moins chère, des humains traumatisés plus facile à exploiter et à manipuler. Ce système n'est-il pas produit et entretenu par les gouvernements eux-mêmes ?

Concernant les pays d'origine pourquoi aucun pays d'Afrique n'est-il cité ?