LGBTQI+ : recul de la pénalisation dans le monde

27 Octobre 2019
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Bonne nouvelle. Le nombre de personnes vivant dans des pays criminalisant les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe baisse continuellement depuis 1969, indique l’Onusida (7 octobre). En juin 2019, le Botswana est devenu le plus récent pays à dépénaliser les relations homosexuelles, mais l’Afrique reste le continent où vit près de la moitié de la population mondiale soumise à des lois contre les homosexuels-les. En 2018, la part de la population mondiale vivant dans un pays pénalisant les relations sexuelles entre personnes du même sexe a connu une forte baisse, passant de 40 % à 23 %. « Ce recul est dû à la décision de la Cour suprême indienne de dépénaliser toute relation sexuelle entre adultes consentants », explique l’institution onusienne. Il s’agissait de la plus forte diminution annuelle depuis 1997, lorsque la Chine a dépénalisé les relations sexuelles entre personnes du même sexe ». Les lois et réglementations défavorisant les populations clés augmentent la vulnérabilité au VIH de ces dernières, estiment, depuis longtemps, experts-es et institutions internationales de santé. « Il est ainsi vital de garantir le respect total des droits humains pour toutes les personnes indépendamment de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre », indique ainsi l’Onusida. « Cela passe par l’abrogation des lois qui interdisent les relations sexuelles en privé entre adultes consentants, l’adoption de lois les protégeant contre la violence et les discriminations, ainsi que la lutte contre l’homophobie et la transphobie ». Soixante-sept pays et territoires au moins pénalisent toujours les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe, à travers le monde.