Maintien dans le soin et approche communautaire

27 Mars 2012
1 854 lectures
Notez l'article : 
0
 
gen__ve.jpg

La formule en trois volets est revenue à plusieurs reprises dans les communications depuis l’ouverture de la conférence : dépister, traiter et maintenir dans le soin. Un enjeu d’actualité important dans le contexte du traitement comme outil de prévention et où la question du maintien dans le soin est encore finalement peu discutée. Les défis sont pourtant là. Partout, les personnes sous traitement antirétroviral et perdues du vue représentent des proportions non négligeables des files actives. Quant aux personnes sans besoin de traitement, peu de services leur sont proposés et le risque c’est qu’elles deviennent perdues de vue. Comment maintenir dans le soin les personnes sous traitement ? Comment également réussir à maintenir un lien régulier avec les personnes sans indication de traitement ? Au Burundi, l’ANSS (Association nationale de soutien aux séropositifs et malades du sida, membre de la Coalition PLUS) ne propose pas seulement une prise en charge médicale aux personnes séropositives. Elle a développé d’autres services qui répondent aux besoins de santé globale des personnes : soutien psychosocial, éducation thérapeutique, soutien nutritionnel ou encore activités génératrices de revenus. Cette approche de la prise en charge dite globale et la qualité des services permet de fidéliser les personnes suivies. Dans le contexte d’assèchement des ressources financières qui a des répercussions importantes sur le travail des associations, c’est aussi cette valeur ajoutée qui est remise en cause.