Médecins/patients : encore un effort !

2 Septembre 2010
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La chose est connue. Elle est une nouvelle foi validée par une étude menée dans plusieurs pays du monde : le manque d'échanges entre les professionnels de santé et leurs patients séropositifs a des conséquences négatives sur la prise de traitement, le suivi et donc l’état de santé des personnes malades. C'est ce que démontre l'enquête internationale AIDS Treatment for life (ATLIS 2010) menée auprès de plus de 2 000 personnes infectées par le VIH de douze pays. Cette enquête, à propos de laquelle le site Irin News a fait un article (28 juillet), montre qu'une majorité des participants souffraient, en plus du VIH, de problèmes de santé tels que la dépression, l’hépatite C ou des maladies rénales, mais que moins de la moitié d’entre eux en avaient discuté avec les professionnels de santé qui les suivaient alors même que ces maladies ont un impact important sur le traitement anti-VIH. Autre donnée, près de la moitié des participants ont dit que leur traitement anti-VIH avait eu un impact négatif sur leur vie, une situation dont seulement 43 % des personnes ont discuté avec leur médecin, par exemple pour évoquer de nouvelles options de traitement entraînant moins d’effets indésirables.  "Selon l’enquête, les personnes vivant avec le VIH en Afrique et en Amérique latine étaient généralement moins susceptibles de connaître des moyens pratiques de respecter scrupuleusement leur thérapie que celles vivant en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.  Seulement 62 % des répondants en Afrique savaient que l’une des conséquences négatives de l’inobservance était le développement de résistances aux médicaments."