Médicaments à l'unité : L’Assemblée s’engage

30 Décembre 2019
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Les députés-es ont donné leur aval en première lecture à un amendement du gouvernement au projet de loi anti-gaspillage, qui prévoit que « lorsque leur forme pharmaceutique le permet, la délivrance de certains médicaments en officine peut se faire à l'unité ». La disposition a vocation à entrer en vigueur « au plus tard le 1er janvier 2022 », indique l’AFP. La secrétaire d'État à la Transition écologique Brune Poirson a défendu « une des mesures emblématiques de la lutte contre le gaspillage » tout en disant entendre « les préoccupations des pharmaciens », montés au créneau ces derniers jours contre cette mesure. La ministre a souligné que les décrets d'application feront l'objet d'une « concertation avec les différentes parties prenantes ». « Les médicaments concernés par cette possibilité seront, dans un premier temps, limités à quelques antibiotiques, pour lesquels l'intérêt d'une dispensation à l'unité est le plus évident », précise l'exposé des motifs de l'amendement du gouvernement. L'idée de la vente de médicaments à l'unité avait été introduite en commission à l'initiative de députés-es LREM. La rapporteure, Véronique Riotton (LREM), a admis que la mesure soulevait « des défis », dont le « temps supplémentaire pour préparation en officine » ou la nécessité de « bien informer les patients », sans compter l’hostilité des laboratoires pharmaceutiques.