Médicaments sous surveillance

31 Janvier 2011
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Le 25 janvier, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a, accompagné de la secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra, présenté ses vœux à la presse. A cette occasion, le ministre est revenu sur les dossiers chauds du moment. Il a notamment indiqué que la liste des 77 médicaments sous surveillance, demandée à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à la suite de l'affaire du Mediator, serait rendue publique "dans une semaine au plus tard". "On dira également les classes thérapeutiques concernées et ce que cela veut dire", a précisé le ministre et "s'il y a une surveillance parce qu'il y a des effets secondaires". Selon lui, "le drame du Mediator n'est pas une crise sanitaire comme les autres", parce qu'elle révèle des problèmes "beaucoup plus profonds". "C'est tout notre système de pharmacovigilance que nous devons rebâtir si nous voulons rétablir la confiance", a expliqué le ministre.


Plus d’infos sur l’Afssaps sur www.afssaps.fr

 

Commentaires

Portrait de alsaco

il y en a plusieurs qui cir culent ac des médicaments différents qui CROIRE et quelles DEDUCTIONS faut - il en déduire ??? en parler a son médecin ou Arreter je suis concerné par plusieurs de ces molécules - RIVOTRIL ISSENTRESS INTELENCE PROTELOS peur être quelqu 'un pour m 'ECLAIRER
Portrait de Sophie-seronet

Bonjour Dany,

On vient de publier un article pour tenter d'y voir plus clair. Tu le trouveras ici.

Bonne journée. Sophie

Portrait de maya

concernant intelence et isentress ils ne sont sur cette liste que parce qu'ils ont été mis sur le marché tout récemment...principe de précaution bizzz
Portrait de fabinette

ET MON CUL, C'EST DU POULET !!!! Y at'il eu un effort de fait quand aux anciennes molècules et leurs effets devastateurs, les labo investissent t'ils pour améliorer, oui, bien sur mais un strict minimum. le principe de retour sur investissement et partage entre actionnaires est avant tout une priorité.
Portrait de hugox

Et quand on sait que le ZERIT se donne encore... Il en est de même pour tellement de médocs.
Portrait de tazouze

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/afssaps-et-labos-ce-qu-o... l’AFSSAPS est financée à plus de 80% par les laboratoires pharmaceutiques. L’industrie pharmaceutique intervient également dans le financement d’associations de malades Les firmes pharmaceutiques Elles sponsorisent les séminaires de formation pour les médecins, elles financent leurs sociétés savantes et leurs congrès, elles rémunèrent les plus reconnus comme experts, et elles financent jusqu’aux agences sanitaires... Les laboratoires représentent près de 90 % du budget de l’Afssaps, et bientôt 100 % du budget de l’Agence européenne du médicament, une directive venant de supprimer l’obligation de financement public. Les firmes ont même failli obtenir au niveau européen de pouvoir réduire la phase d’essais cliniques avant la mise sur le marché, en échange d’un contrôle clinique renforcé qu’elles mèneraient après. Ce qui revient, alerte le Dr Philippe Foucras du Formindep, une association de médecins indépendants, à un « test grandeur nature sur les patients ». Les « plans de gestion des risques » existent déjà en France quand on a un doute sur un médicament au moment de sa mise sur le marché, en raison de la proximité de la molécule avec une autre ou d’un effet préoccupant apparu lors des essais cliniq es. « Il ne faudrait pas que cette surveillance renforcée devienne un prétexte à des autorisations trop précoces », souligne le Pr Bernard Bégaud. Quant aux conflits d’intérêts des experts, qui travaillent aussi bien pour l’industrie que pour l’Afssaps, ils sont inévitables « tant que les autorités sanitaires ne travailleront pas qu’avec des experts indépendants et en toute transparence », alerte le Dr Philippe Foucras Comment se fait-il que l’on ne découvre les effets indésirables graves de certains médicaments qu’après leur mise sur le marché ? Parce qu’ils ne sont testés que sur quelques centaines, au mieux quelques milliers de patients, lors d’essais cliniques menés par les industries pharmaceutiques elles-mêmes. Or, « on peut prouver leur efficacité sur un millier de patients, mais, pour que tous les effets indésirables apparaissent, il faudrait les tester sur plusieurs milliers », explique Philippe Urfalino