Médocs : Act Up cherche le conflit !

2 Octobre 2011
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A quelques jours de la discussion sur le projet de loi sur le médicament, Act Up-Paris a décidé de soumettre les députés à un questionnaire sur leur indépendance vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique. L’association a envoyé (23 septembre) à chaque élu à l’Assemblée Nationale un questionnaire sur ses relations avec l'industrie pharmaceutique. "Ce questionnaire, très simple, dont la réponse ne prend pas plus de cinq minutes, vise à éclairer les débats parlementaires sur la loi sur le médicament : nos élu(e)s sont-ils et elles indépédant(e)s des laboratoires pharmaceutiques ?", précise l’association. Act Up-Paris affirme avoir des doutes sur cette indépendance au "vu du projet de loi sur le médicament" qu’elle juge "très insuffisant". L’association indique que ces doutes "sont encore plus forts après la discussion du texte à la commission des Affaires sociales : la plupart des amendements présentés par des élus de l'opposition, et défendus par des associations de malades, ont été refusés." Il en va ainsi d’amendements portant sur la "transparence sur la fixation des prix des médicaments", la "présence des femmes, des enfants, des personnes âgées, de minorités dans les essais cliniques", la souplesse de l'ATU (Autorisation temporaire de traitements)", la "lutte contre les ruptures d'approvisionnement", "l’interdiction des conflits d'intérêts", la "place des malades et des usagers du système de soins dans le dispositif de sécurité du médicament", etc. Act-Up avance que toutes les propositions faites par les associations "s'opposent aux intérêts de l'industrie". Conséquence, il est "indispensable" que nos élus "fassent preuve de la plus grande transparence".