Médocs : une boîte par semaine en moyenne

11 Novembre 2012
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La consommation des médicaments se stabilise en France à presque une boîte par semaine en moyenne par habitant ou 48 boîtes par an, selon des données 2011 rendues publiques (23 octobre) par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Cette évolution, de même que la progression en valeur de la consommation en 2011 qui a été "la plus faible qui ait été observée en France", sont "satisfaisantes". Mais cela ne signifie pas que la consommation de médicaments en France ait atteint "un niveau optimal" car elle "demeure parmi les plus élevées des pays de l'OCDE", commente l'Agence du médicament, citée par l’agence SIPA. La stabilisation de la consommation des médicaments (mesurée à partir du nombre de médicaments vendus) ne s'est pas accompagnée d'une réduction significative de l'offre. Au total, 3 000 substances actives différentes correspondant à 10 500 spécialités (qui peuvent comprendre une ou plusieurs substances actives) et 14 600 présentations (correspondant à des tailles de conditionnement différentes) faisant l'objet d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) étaient disponibles sur le marché français en 2011.  

 

Commentaires

Portrait de frabro

Et zut et rezut ! Avec mes sept boites par mois, je suis au dessus de la moyenne. C'est grave docteur ? Je me console en me disant que je ne prends que ce que je ne peux pas éviter de prendre pour rester "en santé" selon la définition de l'OMS. Jusqu'à l'age de 40 ans, j'étais à moins d'une boite par mois. C'est après que ça s'est un peu gâté et, avançant inexorablement en âge, ça va pas s'arranger. mais que veut dire une moyenne entre les vieux et les jeunes, entre les bien portants et les malades, entre les chroniques et les aigus ? Probablement rien. Je m'intéresse plus en matière de médocs au gaspillage qui veut qu'en France on conditionne par boites entière là où quelques pilules suffiraient, ou aux prescriptions de médicaments auxquels les autorités en la matière ne reconnaissent que peu d'efficience. C'est probablement sur ces deux points qu'un effort et une économie substantielle sont possibles.