Même la thérapie antivirale ne discrimine pas !

6 Mars 2010
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Les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) et vivant avec le VIH tirent les mêmes bénéfices d’une thérapie anti-VIH que celles qui n’en font pas usage, selon une étude présentée à la CROI 2010. Le docteur Viviane Lima, du Centre d’excellence de la Colombie-Britannique sur le VIH/sida, a déterminé que près de 75% des personnes UDI approchées dans le cadre de sa recherche ont obtenu une charge virale indétectable (50 copies/ml de sang) après 6 mois de traitement. Ce taux était de 90% chez les personnes qui n’ont pas l’habitude d’utiliser des drogues par injection. Des observations antérieures indiquent qu’il est possible que les médicaments anti-VIH interagissent de façon sporadique avec les drogues intraveineuses, en provoquant par exemple des surdoses. Les résultats de cette recherche contredisent toutefois la croyance que les drogues intraveineuses ont, à long terme, l’effet d’empêcher l’efficacité des médicaments antiviraux.