Minima Gesté : une drag militante

28 Mai 2022
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En seulement cinq ans, elle est devenue l’une des figures incontournables du milieu queer parisien ; Minima Gesté anime tous les dimanches son Bingo Drag dans le bar À La Folie (situé dans le parc de la Villette à Paris). Derrière le maquillage, la perruque et les paillettes, se cache Arthur, un militant LGBT+, qui se sert de son personnage extravaguant pour faire passer des messages contre les LGBTphobies et la sérophobie. « Je me suis rendue compte rapidement que lorsque j’étais en drag les gens m’écoutaient plus », confie Minima à Sidaction. Pourquoi Minima s’est-elle engagée dans la lutte contre le VIH ? « Avant même de commencer à avoir des relations sexuelles, j’étais persuadé d’avoir le VIH parce que j’étais homosexuel et on m’a toujours dit homosexuel égal VIH (…). Beaucoup de personnes manquent encore d’informations cruciales sur les modes de transmission du VIH et tous les moyens de prévention (…). Il y a encore beaucoup de personnes qui ne connaissent pas la Prep », déplore Minima. Il y a six ans, la militante lance le Sidragtion : « Le Sidragtion est une collecte de sous pour le Sidaction que j’organise avec deux amies, Emily Tante et Enza Fragola, depuis 2016. Une horde de drags se retrouvent dans les rues du Marais à Paris pour récolter de l’argent pour la lutte contre le VIH aux terrasses de bars et de restaurants », explique Minima au site d’actu LGBT+ Komitid. « Nous sommes plus de 70 drags à nous réunir pendant cet événement (…). Et ce moment représente ce qui, pour moi, est l’essence du drag : s’amuser tout en servant une cause », ajoute la militante. France 3 Île-de-France consacre un documentaire à Minima Gesté « Minima et les drags », réalisé par d’Antoine Dabin (diffusion le jeudi 19 mai, à 23 heures puis disponible en replay).

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Cannes 2022 : l’amfAR lève 19 millions de dollars pour la recherche contre le sidaDes œuvres d’art, des voyages de luxe, ou encore des rencontres avec des acteurs ont été vendus lors d’une vente aux enchères jeudi soir à Antibes.Antibes, le 26 mai. L’acteur Robert De Niro était l'invité d'honneur du gala. AFP/Stefano RellandiniAntibes, le 26 mai. L’acteur Robert De Niro était l'invité d'honneur du gala. AFP/Stefano Rellandini 1Le 27 mai 2022 à 19h00

Le montant récolté a plus que doublé en un an. L’amfAR, fondation américaine contre le sida, a levé plus de 17,7 millions d’euros, contre 9,3 millions en 2021, lors d’une vente aux enchères jeudi à Antibes, en marge du 75e Festival de Cannes. Lors de cette prestigieuse soirée, avec plus de 800 invités, principalement américains, des œuvres d’art, des moments privilégiés avec des stars ou encore des voyages de luxe ont été vendus au bénéfice de la recherche contre le sida.

Surprise de la vente : une œuvre de Jeff Koons, non affichée au catalogue des enchères, s’est arrachée à 2,1 millions d’euros. L’artiste a offert au gala de charité son premier NFT, à partir de la sculpture « Moonphases », qui sera envoyée sur la Lune par la Nasa.

 

L’invité d’honneur du plus important gala de bienfaisance en Europe, l’acteur Robert De Niro, est aussi venu présenter une œuvre de son père, artiste peintre, qui s’est vendue 500 000 euros. L’heureux acquéreur va aussi partager un déjeuner avec l’acteur américain dans un de ses