Mpox : 21 nouveaux cas en Europe

7 Janvier 2023
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Ne pas crier victoire. L’épidémie de Mpox (variole du singe ou Monkeypox) n’est pas totalement éradiquée en Europe. Vingt-et-un nouveaux cas ont été signalés dans sept pays de l'UE/EEE (Union européenne / Espace économique européen) entre le 20 décembre 2022 et le 3 janvier 2023, rapporte le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un bulletin, publié le 4 janvier. Depuis le début de l'épidémie de Mpox, et jusqu'au 20 décembre 2022, 21 094 cas confirmés ont été signalés dans 29 pays de l'UE/EEE, et 63 cas ont été signalés dans trois pays des Balkans occidentaux et en Turquie. Selon le dernier rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la majorité des cas de Mpox (67,5 %) ont été signalés dans la « Région des Amériques » et, globalement, le nombre de nouveaux cas signalés pour la semaine du 26 décembre 2022 au 1er janvier 2023 a diminué de 45 % par rapport à la semaine précédente. Sur la base de l'évaluation des risques actualisée de l'ECDC et de la diminution du nombre de nouvelles infections, le risque global d'infection par le Mpox est considéré comme modéré pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et faible pour la population générale. Le nombre hebdomadaire de cas de Mpox déclarés dans l'UE/EEE a atteint un pic en juillet 2022, et une tendance régulière à la baisse a été observée depuis. De multiples facteurs ont probablement contribué au déclin de cette épidémie, notamment la mobilisation des communautés les plus exposées, les efforts de communication ciblée, l'augmentation de l'immunité dans les groupes de population les plus touchés en raison de l'immunité naturelle et de la vaccination, et la diminution du nombre de grands événements culturels et sociaux fréquentés par les principaux groupes à risque pour cette épidémie après l'été. « Les options dont disposent les pays de l'UE/EEE pour répondre aux cas de Mpox comprennent la sensibilisation des professionnels-les de santé, le soutien aux services de santé sexuelle afin de poursuivre la détection des cas, la recherche des contacts et la gestion des cas, la poursuite des tests de dépistage de l'orthopoxvirus [virus responsable du Mpox, ndlr], une stratégie de vaccination et la poursuite de la communication ciblée, malgré la diminution du nombre de cas. L'ECDC suit de près la situation épidémiologique de l'orthopoxvirus et réexaminera le niveau de risque en fonction de l'évolution de l'épidémie », conclue le bulletin.