No-sex : choisi ou subi ?

30 Septembre 2014
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Dans notre société où le sexe et sa représentation sont très présents, où avoir une vie sexuelle épanouie apparait comme une norme de plus à laquelle il faudrait se plier, ne pas avoir de sexualité peut être difficile à vivre ou simplement assumé. Par choix, par peur de contaminer, par blocage, par solitude… les raisons sont nombreuses et ne riment pas forcément avec absence d’amour. C'est votre cas, vous n'avez plus de relations sexuelles depuis plusieurs années ou depuis l'annonce de votre séropositivité, comment le vivez-vous ?
Partagez votre expérience ce soir à partir de 21h sur le chat thématique en compagnie d'Emilie.

Commentaires

Portrait de Emilie-seronet

Peu de monde hier pour un sujet qui revient pourtant souvent pendant les autres chats ou sur les forums.

Pour les séronautes présents, plusieurs avaient fait le choix du "no-sex", suite à un évènement personnel ou le temps de se recentrer sur soi.

Pour d'autres, l'annonce du VIH a créé un blocage, et ce choix était plutôt subi que choisi finalement, la peur de contaminer planant comme une épée de damoclès. "au début de ma seropo, il y a bien eu 2 ans d'abstinence"
Le fait de devoir l'annoncer à l'autre dans une relation peut également être un frein, le rejet guettant après l'annonce."Moi c'est pas la libido qui me fait choisir le non sexe, c'est que c'est trop dur de chercher, de trouver et quand ca s'arrête, c'est trop flippant"

Certains ont fait la démarche d'aller voir un psychologue ou un sexologue, ce qui leur a permis de se "réconcilier" avec eux-même et de s'autoriser une sexualité."Il faut du temps pour s'accepter, passer ce cap c'est tout bon. Je suis tellement bien avec moi que j'arrive à le faire accepter"


Je vous propose de continuer la discussion sur le forum.