Onusida : 20 milliards de préservatifs à l'horizon 2020

24 Février 2016
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Chaque jour, plus d'un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST) et, selon les estimations, quelque 80 millions de grossesses non désirées surviennent chaque année, explique l’Onusida. "Bien que l'utilisation des préservatifs ait augmenté ces vingt dernières années, des études ont montré que la proportion de personnes déclarant y avoir eu recours lors du rapport sexuel le plus récent avec un partenaire occasionnel se situait entre 80 % et moins de 30 %, selon les pays", indique l’agence onusienne. Cette dernière entend tenir un discours volontariste. "Investir dans les préservatifs sauve des vies" affirme ainsi Luiz Loures, directeur exécutif adjoint de l'Onusida. "Il est inacceptable qu'autant de personnes contractent le VIH et des infections sexuellement transmissibles parce qu'elles n'ont pas accès à des dispositifs aussi simples d'emploi, efficaces et bon marché que les préservatifs". Alors que faire ? Atteindre l'objectif de l'Onusida visant à réduire à moins de 500 000 le nombre de nouvelles infections à VIH à l'horizon 2020 exige un "engagement politique plus marqué et des investissements accrus en faveur de la prévention du VIH". La nouvelle stratégie de l'Onusida pour 2016–2021 a fixé un objectif mondial ambitieux, à savoir "porter à 20 milliards par an d'ici 2020 le nombre de préservatifs disponibles dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et atteindre un taux d'utilisation du préservatif de 90 % lors du rapport sexuel le plus récent avec un partenaire occasionnel".