Onusida : des gouvernements s’engagent

8 Juillet 2022
1 579 lectures
Notez l'article : 
0
 

Le Royaume-Uni et l’Allemagne figurent parmi les gouvernements qui se sont engagés à augmenter leurs ressources pour soutenir de l’Onusida. Le Royaume-Uni augmentera son financement en faveur de cette institution onusienne à 8 millions de livres sterling par an, contre 2,5 millions de livres sterling en 2021. Le Royaume-Uni a souligné « l’importance d’un financement suffisant, prévisible et opportun » pour permettre à l’Onusida de remplir sa mission. De son côté, l’Allemagne financera l’Onusida à hauteur de 6 millions d’euros, cette année, contre 5 millions d’euros auparavant. Elle reconnaît ainsi le travail de l’agence pour maintenir les services anti-VIH et autres services de santé dans les situations de conflit à travers le monde, y compris en Ukraine et chez ses voisins. « Les nouvelles ressources promises par les gouvernements constituent une étape importante pour renforcer les efforts de l’humanité en vue de mettre fin au sida. Ces dernières années, les baisses du financement de la lutte contre le VIH ont fragilisé la riposte au sida. Ces hausses récemment annoncées pourraient marquer le début d’une nouvelle dynamique pour combler les lacunes inquiétantes », a commenté l’Onusida. Alors que se prépare activement la septième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, Peter Sands, son directeur exécutif, a souligné que « pour permettre au Fonds mondial d’atteindre ses objectifs, nous avons besoin de la reconstitution complète des ressources et nous avons également besoin que l’Onusida soit financée en totalité. Nous n'y arriverons pas sans hausse de budget. Nous ne pouvons sortir de notre chapeau de meilleurs résultats sans augmenter les ressources. » De son côté, la directrice exécutive de l’Onusida, Winnie Byanyima, a souligné que le sous-financement avait soumis la riposte au sida à rude épreuve. Une fois de plus, elle a indiqué qu’un financement solide et prévisible était essentiel pour sauver des vies et mettre fin à la pandémie : « La facture sera beaucoup plus salée si nous ne mettons pas fin à la pandémie de sida que si nous y mettons fin. » Et de rappeler les enjeux aux délégués-es : « Des centaines de milliers de morts et des millions de nouvelles infections, toutes évitables. La fin de la pandémie de sida à la fin de cette décennie ou une pandémie de sida qui continue inlassablement. » La pandémie de VIH est une crise qui cause un décès par minute dans le monde. Mais cela peut être terminé d’ici 2030 si les pays travaillent ensemble pour lutter contre les inégalités et font preuve d’ambition dans leurs actions et leurs investissements.