Opium du peuple !

3 Mars 2013
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Les personnes qui pratiquent un culte consomment moins de stupéfiants et d'alcool, selon une étude britannique, citée par "Le Figaro" (22 février 2013). Ce sont des chercheurs britanniques qui se sont intéressés aux effets de la pratique religieuse sur la santé mentale, en se basant sur 7 403 personnes impliquées dans une grande étude sur la morbidité psychiatrique en Grande-Bretagne. Les résultats ont été publiés sur le site du "National Health Service" (NHS). "Parmi les 7 403 Britanniques interrogés, 35 % déclaraient avoir une vision religieuse de l'existence (ce sont des croyants pratiquants), 19 % se qualifiaient de croyants, mais non pratiquants et 46 % étaient athées", indique "Le Figaro". Pour ce qui est de la consommation de produits : ceux qui sont à la fois croyants et pratiquants sont, de manière significative, moins susceptibles d'avoir consommé de la drogue, régulièrement ou occasionnellement, indique l’enquête. "En revanche, les croyants non pratiquants apparaissent eux plus vulnérables, y compris par rapport aux athées, pour ce qui est des addictions : ils ont plus souvent consommé des drogues, en sont plus souvent dépendants, ont plus souvent des troubles du comportement alimentaire ou encore des crises d'anxiété ou des phobies". Pour les auteurs, une des hypothèses pour expliquer ces résultats serait que "le fait d'avoir une approche spirituelle de la vie sans un cadre de pratiques structurées rendrait plus vulnérable à la souffrance mentale", indique le quotidien.