pas d'effet déstabilisateur

21 Juillet 2010
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Depuis le développement du Fonds mondial, certains économistes de la santé critiquent le fait que les moyens financiers uniquement dirigés vers la lutte contre le sida (mais aussi contre le palu et la tuberculose) déstabilisent et affaiblissent les systèmes de santé dans les pays pauvres. Nous en avons parlé déjà sur Seronet. Il vient d'être réaffirmé le contraire lors de la session consacrée à l'impact du financement sida sur les systèmes de santé où s'exprimait l'économiste français de la santé Jean-Paul Moatti. La lutte contre le VIH et son financement, notamment au travers du Fond Mondial, ont un impact positif sur le renforcement des systèmes de santé. Cela a notamment été démontré dans le cadre de programmes décentralisés de prise en charge du VIH dans les pays du Sud, comme au Cameroun. Le constat est fait que les Etats, d’autant plus dans le contexte actuel de crise économique, cherchent à optimiser le financement des activités ou des services. Rien de plus normal, sauf  quand les attentes ou les objectifs fixés par ces mêmes états ne sont pas réalistes ! L’effet de la lutte contre le sida sur les système de santé doit continuer à être démontré, comme c’est le cas au Cameroun, afin de rendre compte objectivement de cet impact et plaider pour son financement. Ce financement doit intégrer aussi pour cela de nouveau mécanismes comme cela est proposé par la taxe « Robin des Bois » !