Plus de violences pour les handicapé-es

30 Juillet 2020
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Une étude menée par le service statistique des ministères sociaux (Drees) montre que les personnes en situation de handicap subissent notamment plus d'agressions, d'injures et de menaces, pointe l’AFP. Les personnes en situation de handicap, surtout les femmes, sont davantage victimes de violences que le reste de la population et expriment un plus fort sentiment d'insécurité, selon une étude publiée le 22 juillet. « Le handicap fait partie des caractéristiques - avec la situation familiale ou l'âge - qui influent le plus sur la probabilité d'avoir subi des violences physiques, sexuelles et verbales », affirme cette étude, fondée sur l'enquête « Cadre de vie et sécurité » établie à partir de chiffres de l'Insee et du ministère de l'Intérieur. Dans le détail, 7,3 % des personnes en situation de handicap déclarent avoir subi au cours des deux dernières années des violences physiques et/ou sexuelles (versus 5,1% dans le reste de la population), autant ont été exposées à des menaces (contre 5,8 %en population générale), et 15,4 % à des injures (contre 14,1 %). Parmi les personnes identifiées comme « handicapées ou ayant quelques gênes ou difficultés dans la vie quotidienne », plus d'une sur quatre (25,2 %) déclare avoir subi au moins une atteinte (vol, menace ou injure, violences physiques ou sexuelles), contre une sur cinq pour le reste de la population. Les femmes en situation de handicap sont encore plus concernées : 9 % ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein de leur ménage ou en dehors (contre 5,8 % des femmes sans handicap), dont 4 % ont en particulier subi des violences sexuelles (contre 1,7 %). Seul un quart des victimes se sont déplacées au commissariat ou à la gendarmerie après les faits, dont près de la moitié ont porté plainte pour violences physiques ou sexuelles, détaille l’AFP. Qu'elles aient ou non été victimes, 17% des personnes handicapées déclarent se sentir en insécurité dans leur quartier et 16% ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité, contre 11 % et 9 % du reste de la population.

Commentaires

Portrait de yoggisa

Bonjour-Je ne supporte plus les violences verbales,insultes et je ne sais pas quoi faire. Quand je lui demande de partir il est encore plus violent. Je n'en peux plus, les idées noires ne me quittent plus. Je ne prends plus mon traitement hiv, celui pour le coeur  (tenormine +hyzaar)et celui pour le cholesterol..Par contre je prends antidépresseurs, methadone ,lys anxiété et somnifère. J'ai envie de prendre tout ces médicaments et en finir mais je ne trouve pas encore le courage.Merci de m'avoir lue

Portrait de jl06

beaucoup de mal a comprendre que l,on puisse en arriver LA  !
normalement j,aurrai du être un violent moi aussi ,puisque il parait que l,on reproduit sont enfance .....
ben raté tout l,inverse , je ne suporte pas cette  violence ni aucune autres,la violence me paralyse , fuir n,importent ou
notre monde actuel et d,une violence inoui et lâche , des que quelqu'un me gonfle je par ou que je soit ,je  ne permet à persone le droit de me faire chié ...ma vie c'est mon affaire !

je me recentre sur tout se qui me permait de m,évader ,ciné , arts, musique ,rando,natation, poterie ,.... et j,y arrive !

bises JL06