Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

13 Février 2018
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Amnesty International a dénoncé la décision des autorités ghanéennes d'avoir fait passer des tests médicaux à deux étudiants, âgés de 18 et 23 ans, accusés d'avoir eu des rapports sexuels entre eux dans une chambre d'étudiants d'une université dans l’ouest du pays, explique le site BBC Afrique (5 février). Les tests se sont traduits par "la torture et la dégradation de leur dignité humaine", a protesté l'organisation de défense des droits humains. Le fait de soumettre les deux étudiants à ce genre de test est une violation de la constitution ghanéenne, a d’ailleurs rappelé le porte-parole d'Amnesty International au Ghana, Robert Amoafo, à la BBC. Une porte-parole de la police, Olivia Adiku, a confirmé à la BBC que des tests médicaux avaient été effectués sur les organes génitaux des deux étudiants, dans le cadre d'une enquête. L'homosexualité est une pratique illégale au Ghana.