Politique du médicament : les associations de santé proposent

3 Juin 2015
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C’est en juin que le groupe de travail sur l’évaluation du médicament, confié à Dominique Polton, doit rendre ses conclusions. Parallèlement, le Sénat a pris une autre initiative sous la forme d’une mission d’information qui planche aussi sur le médicament. Autre élément, la loi Santé de Marisol Touraine va arriver devant le Sénat. La sénatrice EELV de Seine-Saint-Denis, Aline Archimbaud a profité de cette donne pour organiser, au nom de son groupe parlementaire, une table ronde sur le médicament pour échanger sur l’accessibilité financière pour toutes et tous, la transparence de la fixation des prix des médicaments et la réforme du Comité économique des produits de santé (CEPS), celui qui fixe le prix de remboursements des médicaments. C’est dans ce contexte d’intérêt public autour du médicament que le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS) et ses associations membres ont rendu publique une position commune. Le texte développe en quelque 14 pages des analyses et réclame surtout des évolutions sur différents points comme les critères d’évaluation des produits de santé ; la prise en charge des médicaments à faible SMR [service médical rendu],  la fixation du prix du médicament ; la politique du médicament générique ; l’efficience de la prescription médicamenteuse ; la sécurité des médicaments et de la prescription médicale. Par ailleurs, plusieurs associations (1) ont également rédigé une contribution destinée au groupe de travail dirigé par Dominique Polton. Le document (une quinzaine de pages), intitulé "Produits de santé : accès, santé publique, prix, quelles évolutions ?", fait, lui aussi, ses préconisations, dont certaines pourraient (c’est ce qu’affirment les associations) être reprises facilement dans la loi Santé. Rien n’est moins sûr, mais les propositions sont sur la table.
(1) : Aides, le Collectif hépatites virales (CHV), le Comede, Médecins du Monde, SOS hépatites et le TRT-5