Populations clés : la moitié des nouvelles infections

28 Novembre 2019
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En 2018, la répartition mondiale des nouvelles infections au VIH a passé un cap, admet l’Onusida. Les populations clés et leurs partenaires sexuels-les ont, en effet, représenté pour la première fois la majorité des cas. Cette évolution est due aux progrès formidables réalisés dans des situations à forte prévalence du virus en Afrique orientale et australe, ainsi qu’à une situation plus contrastée dans les régions moins touchées. Les populations clés forment une petite portion de la population totale, mais elles sont exposées à un risque extrêmement élevé d’infection. Les données disponibles indiquent qu’en 2018 le risque de contamination au VIH parmi les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes était 22 fois plus élevé que parmi l’ensemble de la population masculine adulte. Ce taux est le même pour les personnes s’injectant des drogues par rapport à celles ne le faisant pas. Par ailleurs, ce risque est respectivement 21 fois et 12 fois supérieur pour les professionnels-les du sexe et les femmes transgenres par rapport à la population adulte entre 15 et 49 ans, souligne l’institution onunisienne.